Tuamotu ou Mamoudzou ?
J'ai eu ce week-end les premiers résultats de mes demandes de mutation. Il semblerait, si cela se confirme, que j'aie finalement le choix entre deux destinations : Mayotte ou... Manihi tout petit atoll polynésien des Tuamotu (25 km2). Dilemme...
Il faut choisir, ce n'est pas simple... mais on ne se plaint pas, il y a pire comme choix cornélien dans la vie ! Pour résumer sur Manihi : cela va de la belle Thébaïde endormie et paradisiaque où il fait bon vivre à l'ombre des cocotiers penchés vers le bleu du lagon, où les locaux viennent apporter du poisson en souriant le soir aux professeurs méritants à... un contexte plus difficile où les élèves rivalisent de malice pour ne rien faire où les collègues absolument déprimés -et dans doute très mal informés !- n'ont d'autre hâte que de fuir loin, très loin, une fois la première année terminée... Entre les deux, témoignage sur Skype de la responsable du (tout petit) collège local (deux 6e, deux 5e, 7 collègues !) : vie spartiate, élèves plus ou moins doués et disciplinés selon les cas mais gérables, un CDI avec ordinateurs (décidément, il n'y a plus d'endroits isolés au monde)... D'ailleurs, pour tuer le temps il y a internet et l'adsl, la TV par satellite, les cours de Yukulélé, la baignade, la pêche, la plongée parmi les raies mantas, les requins marteaux et autres myriades de poissons tropicaux plus ou moins gigantesques selon qu'on se baigne dans le lagon intérieur ou côté océan. Le reste se commande via Internet (livres, musique, culture et... légumes frais, sans parler de la viande et autres douceurs introuvables sur place). Sur ce dernier point, l'acheminement par commande spéciale via Tahiti à 500 km de là semble très au point. J'ai (un peu) plus de craintes pour l'absence d'eau courante (on fonctionne par réservoir d'eau de pluie et il n'y a pas d'eau chaude), la qualité de l'électricité assurée par un groupe électrogène près duquel il vaut mieux ne pas habiter, la nécessité enfin de se procurer un bateau pour filer vers les motus paradisiaques que l'on voit en carte postale guest star sur Google quand on tape "Manihi"... Exemple :
Manihi pour résumer ? euh... comment dire ? un Ko-Lantah sans télé ni caméra d'où l'on ne part qu'au bout de deux ans d'exercice, à l'exception, évidemment, des vacances : point positif, un avion par jour pour Tahiti ce qui est exceptionnel, merci le commerce des perles noires (Manihi en est la Mecque) et merci l'hôtel de luxe qui attire bon nombre de touristes -mais sur un motu séparé du (tout petit) village.
Ajoutons l'assurance d'une découverte absolument fascinante de tout le pacifique (pendant les vacances), de la côte ouest des USA (quand on revient en France par Stop-Over), de l'Australie, de la Nouvelle Calédonie toute proche... j'en passe et des plus exotiques ! Bon, allez, je retourne à me copies ! Bonne semaine à tous !
Il faut choisir, ce n'est pas simple... mais on ne se plaint pas, il y a pire comme choix cornélien dans la vie ! Pour résumer sur Manihi : cela va de la belle Thébaïde endormie et paradisiaque où il fait bon vivre à l'ombre des cocotiers penchés vers le bleu du lagon, où les locaux viennent apporter du poisson en souriant le soir aux professeurs méritants à... un contexte plus difficile où les élèves rivalisent de malice pour ne rien faire où les collègues absolument déprimés -et dans doute très mal informés !- n'ont d'autre hâte que de fuir loin, très loin, une fois la première année terminée... Entre les deux, témoignage sur Skype de la responsable du (tout petit) collège local (deux 6e, deux 5e, 7 collègues !) : vie spartiate, élèves plus ou moins doués et disciplinés selon les cas mais gérables, un CDI avec ordinateurs (décidément, il n'y a plus d'endroits isolés au monde)... D'ailleurs, pour tuer le temps il y a internet et l'adsl, la TV par satellite, les cours de Yukulélé, la baignade, la pêche, la plongée parmi les raies mantas, les requins marteaux et autres myriades de poissons tropicaux plus ou moins gigantesques selon qu'on se baigne dans le lagon intérieur ou côté océan. Le reste se commande via Internet (livres, musique, culture et... légumes frais, sans parler de la viande et autres douceurs introuvables sur place). Sur ce dernier point, l'acheminement par commande spéciale via Tahiti à 500 km de là semble très au point. J'ai (un peu) plus de craintes pour l'absence d'eau courante (on fonctionne par réservoir d'eau de pluie et il n'y a pas d'eau chaude), la qualité de l'électricité assurée par un groupe électrogène près duquel il vaut mieux ne pas habiter, la nécessité enfin de se procurer un bateau pour filer vers les motus paradisiaques que l'on voit en carte postale guest star sur Google quand on tape "Manihi"... Exemple :
Manihi pour résumer ? euh... comment dire ? un Ko-Lantah sans télé ni caméra d'où l'on ne part qu'au bout de deux ans d'exercice, à l'exception, évidemment, des vacances : point positif, un avion par jour pour Tahiti ce qui est exceptionnel, merci le commerce des perles noires (Manihi en est la Mecque) et merci l'hôtel de luxe qui attire bon nombre de touristes -mais sur un motu séparé du (tout petit) village.
Ajoutons l'assurance d'une découverte absolument fascinante de tout le pacifique (pendant les vacances), de la côte ouest des USA (quand on revient en France par Stop-Over), de l'Australie, de la Nouvelle Calédonie toute proche... j'en passe et des plus exotiques ! Bon, allez, je retourne à me copies ! Bonne semaine à tous !